L’ OM-2 Spot/Program est le successeur de l’OM2-n (la première génération de l’OM-2 ayant été commercialisée huit ans plus tôt) dont il reprend les principales caractéristiques.

Plusieurs perfectionnements viennent en complément ; on peut citer :
 

Ce boîtier ne sera proposé qu’en une seule version (noire).

Sur la vue de face illustrant ce texte, le boîtier est équipé d’un objectif macro Zuiko de 50mm 1 : 3,5 corrigé spécialement pour les courtes distances. Son tirage rallongé permet, sans accessoire, des photographies au rapport 1 : 4.

Utilisateur de la gamme OM depuis 1978 c’est avec un OM2-n que j’ai fait mes premières armes pour sérieusement commencer mon activité de photographe amateur. Conquis par l’utilisation de ce boîtier, la qualité des optiques et par les nombreux accessoires de la gamme, l’acquisition d’un premier OM-2 Spot/Program s’est donc faite naturellement peu de temps après sa commercialisation suivi par un second boîtier du même type acquis d’occasion quelques années plus tard, suite à une opportunité d’achat.
Ce modèle m’a procuré beaucoup de joie et de satisfaction. Après plus de vingt années d’utilisation régulière, c’est l’arrivée du numérique qui m’en a détourné.

Pour illustrer l’affect qui me lie avec cet appareil je peux vous relater une mésaventure me permettant d’attester de la solidité de ce boîtier. Dans un instant d’inattention suite à la manipulation de plusieurs appareils, j’ai utilisé, à l’insu de mon plein gré, un OM-2 Spot/Program pour vérifier les lois de la gravitation universelle… L’énergie potentielle de l’objet accompagné de son objectif à l’instant fatidique correspondait à celle acquise suite à l’élévation d’une hauteur que j’estime a posteriori à environ 80 cm par rapport au sol. Cette énergie potentielle s’est transformée en énergie cinétique vite dissipée à son tour en déformant spectaculairement le capot qui protège le prisme du viseur, lorsque l’OM 2 SP a rencontré une dalle de béton (vraiment pas de chance juste à côté c’était de la terre).
Après une phase de prostration et de consternation, suivie d’une phase d’auto flagellation (ma mémoire me fait défaut, il y a peut être aussi quelques noms d’oiseaux qui ont fusé) ; j’ai constaté, à ma plus grande surprise, que l’appareil était encore complètement opérationnel, sans aucune altération de ses fonctionnalités hormis les désordres évoqués ci-avant concernant le capot qui protège le prisme du viseur (en résumé de la tôle froissée). L’objectif associé à cette expérience en garde aussi des traces indélébiles qui ont nécessité une intervention d’une relation pour débloquer la bague de commande des diaphragmes. Cet objectif est depuis lui aussi toujours fonctionnel. Je ne m’étendrai pas trop sur ses caractéristiques (pour ne pas me faire trop de mal) car cette optique est peu courante et particulièrement recherchée dans la gamme Zuiko.       

Je peux attester que le tandem évoqué ci-dessus est aujourd’hui complètement opérationnel avec toutefois, pour être complet, l’apparition récente d’une consommation de courant anormalement élevée du boîtier rappelant le défaut constaté sur certains boîtiers OM 4 . Ceci est peut être dû au vieillissement de composants électroniques ou à l’apparition d’un court-circuit…